PRÉSENTATION

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Le résultat en est une grande messe-cantate où percent la technique néo-baroque d’un Bach et d’un Haendel, ainsi que l’inspiration mozartienne pré-romantique des symphonies concertantes, celle italianisante de ses opéras ou encore la profondeur du futur Requiem. Il y a dans ce Mozart-là à la fois du Bach de la Messe en si mineur, du Beethoven de la Missa solemnis, du sacré et du théâtre. Ainsi, à travers la gravité liturgique qui n’exclut pas la joie, perce l’humour mozartien : l’utilisation de parties de cette messe, notamment le Kyrie et le Gloria, dans l’oratorio profane David pénitent est un clin d’œil, comme la présence de la symbolique maçonnique révèle le travail initiatique de Wolfgang pour la loge dans laquelle il va être introduit.

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François-Robert Girolami

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