Claude Debussy (1862-1918)/Marius Constant (1925-2004) • Impressions de Pelléas
Fuga Libera (2018)
Lore Binon (Mélisande)
Yves Saelens (Pelléas)
Pierre-Yves Pruvot (Golaud)
Tijl Faveyts (Arkel)
Angélique Noldus (Geneviève)
Camille Bauer (Yniold)
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Inge Spinette et Jan Michiels, piano
PRÉSENTATION
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En 1992, Marius Constant, qui connaissait intimement l’œuvre de Debussy, publie Impressions de Pelléas : une version raccourcie (95 minutes plutôt que 150 minutes), pour six chanteurs et deux pianistes. En un flux intense de musique, Constant assemble les cinq actes avec une grande finesse — par la suppression de quelques scènes, un bon nombre de coupures et quelques changements minimes dans le matériau musical. Pour la scénographie, il suggère ceci : « On est dans un salon “début de siècle“. » Durant la période de genèse de Pelléas, en effet, Debussy joua régulièrement des fragments devant son cercle d’amis. Dans cette version, nous sommes, auditeurs et interprètes, involontairement emportés vers l’origine et l’essence du chef-d’œuvre de Debussy : une « musique de l’âme » où nous pouvons tous reconnaître nos propres Mélisande, Pelléas, Arkel, Geneviève, Yniold et Golaud. Cette version de chambre de Pelléas et Mélisande est complétée par la transcription que Debussy lui-même a réalisée pour deux pianos du Prélude à l’après-midi d’un faune ainsi que de la suite En blanc et noir. Les deux pianos utilisés sont les nouveaux instruments à cordes parallèles construits en Belgique par Chris Maene à la demande de Daniel Barenboim.
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