André-Modeste Grétry (1741-1813) • Céphale et Procris (1775)
Ricercar (2010)
Pierre-Yves Pruvot (Céphale)
Katia Velletaz (Procris)
Bénédicte Tauran (Aurore)
Isabelle Cals (Palès/La Jalousie)
Aurélie Franck (Flore)
Caroline Weynants (L’Amour)
Chœur de chambre de Namur
Les Agrémens
Guy Van Waas, direction musicale
PRÉSENTATION
Le paradoxe veut ainsi que cette œuvre de Grétry, qui passe pour l’une des plus conservatrices de l’auteur, soit en fait l’une des plus modernes de celles jouées à la cour de France en son temps… Si le sujet n’en est pas neuf et répond en tout point aux attentes du public d’alors en terme d’actions galantes et de spectaculaire, Céphale et Procris se détache surtout de son époque par sa forme, dont le poète Marmontel revendique l’originalité : il s’agit selon lui de la première tentative pour « concilier le merveilleux et le spectacle de l’Opéra français, avec la coupe des airs, des duos, du récitatif obligé, et des ensembles à l’italienne ; et à titre d’essai, il obtiendra peut-être l’indulgence que l’on accorde aux nouveautés qui ont pour objet d’étendre la sphère des arts. » (Préface du livret) À bien y regarder, les autres ouvrages représentés en 1773 à la cour font montre d’une même veine de réforme : celle-ci était dans l’air du temps, et plusieurs opéras à succès avaient déjà préparé, en douceur, la lente acclimatation en France d’un nouveau style musical imité des Italiens.
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Benoît Dratwicki
REVUE DE PRESSE
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« Pierre-Yves Pruvot singt einen sehr stimmstarken Céphale, der sich der liebestollen Aurora kraftvoll zu widersetzen versteht. Sein dunkler Bariton erweist sich besonders im Duett mit der selbstbewusst agierenden Bénédicte Tauran als mächtiger Gegenpart. »
Christiane Bayer • www.klassik.com • 26/12/2010
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