Johann Christian Bach (1735-1782) • Amadis de Gaule (1779)
Ediciones Singulares (livre-CD, 2012)
PRÉSENTATION
L’Amadis de Gaule de Johann Christian Bach doit donc se comprendre dans une perspective plus large, celle de l’effervescence du genre sérieux de l'Ancien Régime. La volonté de renouer avec le « grand goût » – pour être plus précis, le grand goût français du règne du Roi-Soleil – induisait la référence à une figure tutélaire emblématique d’un « génie national ». Ce génie, ce ne fut finalement pas celui qu’on aurait attendu : à la personnalité de Jean-Baptiste Lully (que l’on révérait encore, mais de manière essentiellement virtuelle, se contentant d’en prononcer le nom sans plus en jouer la musique), on substitua celle de son poète, Philippe Quinault. Tel fut le héraut de la nation française en matière d’opéra à la veille de la Révolution. Il vola la gloire à Lully. L’Académie royale de musique trouvait ainsi en Quinault une espèce de garde-fou contre l’envahissement des compositeurs étrangers, ces Gluck, ces Piccinni, ces Vogel, ces Salieri, ces Sacchini ou même ce jeune Cherubini. Tous autant qu’ils étaient – Allemands ou Italiens, partisans de la déclamation ou de l’ornement – durent se plier à une règle inexorable : un livret « à la française ».
Pierre Sérié
REVUE DE PRESSE
« L’Arcalaüs de Pierre-Yves Pruvot est tout simplement anthologique : frère invitant à la haine, aiguillon jamais fatigué auprès d’une Arcabonne vocalement ample et véhémente. »
Banjamin Ballifh • www.resmusica.com • 20/10/2012
Philippe Do (Amadis)
Katia Velletaz (Oriane)
Hjördis Thébault (Arcabonne)
Pierre-Yves Pruvot (Arcalaüs)
Liliana Faraon (Urgande/Une Choryphée)
Martin Mikuš (La Haine/L’Ombre d’Ardan Canil)
Lucie Slepánková (La Discorde/Deuxième Choryphée)
Andrea Brozáková (Première Coryphée)
Dušan Růžička (Troisième Choryphée)
Ensemble vocal Musica florea
Solamente naturali
Musica florea
Didier Talpain, direction musicale